Aldoria, Start-Up Française face à la prolifération de débris spatiaux

La pollution spatiale, résultant de la prolifération de débris en orbite, représente un défi majeur pour la durabilité des activités spatiales.

La start-up française Aldoria, anciennement connue sous le nom de Share My Space, joue aujourd’hui un rôle clé dans la surveillance et la gestion de ces risques. Fondée en 2017 par Romain Lucken et Damien Giolito, Aldoria s'est spécialisée dans la Space Situational Awareness (SSA), c'est-à-dire la surveillance de l'environnement spatial. Grâce à un réseau de six stations optiques réparties dans le monde, l'entreprise collecte des données précises sur les objets en orbite, permettant ainsi de prévenir les collisions entre satellites et de suivre les débris spatiaux .

 Un acteur engagé pour la souveraineté européenne

Aldoria collabore activement avec des institutions européennes pour renforcer l'autonomie stratégique de l'Europe dans le domaine spatial. Elle participe notamment au programme EU SST (Space Surveillance and Tracking), visant à améliorer les capacités de détection et de suivi des objets en orbite. Ces initiatives sont cruciales face à l'augmentation prévue du nombre de satellites, estimée à 60 000 d'ici 2030 .

Dans le cadre de la campagne "Zero Debris" de l'Agence spatiale européenne (ESA), Aldoria explore également des solutions pour permettre aux CubeSats d'éviter de manière autonome les collisions, en combinant capteurs embarqués et données au sol .

Une vision proactive face aux défis futurs et un avenir prometteur

Selon Romain Lucken, PDG d'Aldoria, la multiplication des satellites augmente les risques de collisions et la formation de nouveaux débris. L'entreprise s'efforce donc de cartographier précisément les objets en orbite et d'anticiper les risques, contribuant ainsi à la sécurité des missions spatiales. En résumé, Aldoria incarne une approche proactive et innovante pour faire face à la pollution spatiale, en combinant technologies avancées et partenariats stratégiques, afin de garantir un avenir durable pour les activités en orbite.

Les Points forts d’Aldoria / Pour information > https://www.aldoria.com/fr/

Aldoria a clairement un avenir prometteur, à condition de réussir à consolider certains atouts et relever des défis clés dans un secteur spatial en pleine mutation. Avec un positionnement stratégique fort (Space Situational Awareness) et le nombre d’objets en orbite qui explose (60 000 satellites d’ici 2030), les risques de collisions et de débris sont devenus un enjeu de sécurité spatiale et géopolitique.

Aldoria fournit des données critiques pour éviter les collisions → marché en forte croissance.

S’appuyant sur un réseau de stations optiques propriétaires (6 en 2024) avec une couverture mondiale, son modèle est basé sur la donnée indépendante et sans aucune dépendance à des agences gouvernementales. Enfin la jeune start-up jouie de nombreux soutiens institutionnels avec le CNES, ESA et Bpifrance et d’une réputation croissante dans l'écosystème spatial français et européen.

Conclusion, aujourd’hui  Aldoria se trouve au bon endroit, au bon moment, avec une technologie pertinente et un marché en pleine expansion.

L'auteur

Roch Guilabert

Après une carrière dans le Tourisme. Il a occupé le poste de Directeur chez Covos Baxon, agence spécialisée dans l'organisation d'événements ; dans le secteur du MICE (Meetings, Incentives, Conferences, Exhibitions). Il est Membre Fondateur de l’Institut Européen du Tourisme Spatial.

Roch Guilabert

Après une carrière dans le Tourisme. Il a occupé le poste de Directeur chez Covos Baxon, agence spécialisée dans l'organisation d'événements ; dans le secteur du MICE (Meetings, Incentives, Conferences, Exhibitions). Il est Membre Fondateur de l’Institut Européen du Tourisme Spatial.

Roch Guilabert

Après une carrière dans le Tourisme. Il a occupé le poste de Directeur chez Covos Baxon, agence spécialisée dans l'organisation d'événements ; dans le secteur du MICE (Meetings, Incentives, Conferences, Exhibitions). Il est Membre Fondateur de l’Institut Européen du Tourisme Spatial.