
En moins de trois semaines, la Chine à fait deux annonces que l’on peut juger comme des avancées majeures dans la conquête de la Lune.
- La première le 18 mars, avec la présentation de son premier robot d’extraction spatiale.
Ce robot, d’une structure innovante avec trois jambes à roues et trois griffes est destiné à naviguer efficacement sur les terrains rocheux des astéroïdes lunaires. Comme on peut le constater, les scientifiques chinois, se sont directement inspirés de mécanismes de griffes et d’épines d’insectes pour équiper le robot d’un système de griffes en réseau spécialisé.
Les experts soulignent que « ces expériences fournissent des données qui reflètent étroitement les résultats des missions lunaires actuelles ».
Ainsi, la Chine fait un pas de plus vers la conquête de l’espace, prouvant encore une fois qu’elle est un sérieux concurrent dans cette nouvelle course à l’espace.
- La seconde annonce, datant du 8 mai a trait à l’annonce de son plan pour ériger une centrale nucléaire sur la Lune.
Il faut rappeler, que le programme lunaire chinois, baptisé Chang’e, a déjà fait sensation grâce à ses missions retentissantes vers la face cachée de la Lune. Prévu pour se poursuivre jusqu’en 2028, il prévoit d’envoyer le premier astronaute chinois sur la Lune d’ici 2030.
Dans ce programme, il est aussi prévu, avec l’aide de la Russie, de monter une base lunaire qui pourrait accueillir des habitants en continu qui devrait être opérationnelle d’ici 2035 et serait donc alimentée par une centrale nucléaire.
Cette collaboration entre Moscou et Pékin n’est pas nouvelle et s’appuie sur l’expertise russe en matière d’énergie nucléaire spatiale. Wu Weiren, le concepteur en chef du programme lunaire chinois, affirme que « la Russie est en tête du monde en termes de technologies spatiales. »
Cette association entre la Chine et la Russie vise à rivaliser directement avec le projet Artemis porté par la NASA.
Ce projet d’envergure regroupera non seulement la Chine et la Russie comme moteurs, mais aussi environ cinquante pays, 500 institutions scientifiques et près de 5000 chercheurs venus du monde entier.